Charge de travail, organisation au sein de la famille, réadaptation à la vie trépidante sont autant de paramètres anxiogènes qu’il faut savoir gérer. Mais, les premières semaines passées, l’habitude reprend ses droits et l’on se surprend à rêver aux prochaines vacances. En attendant, il faut reprendre le chemin du collège, du lycée, de la fac ou du boulot !
Métro, boulot, dodo
Septembre est là. Les journées raccourcissent et la grisaille s’invite dans notre quotidien. Le passage de l’été à l’automne provoque une sorte d’angoisse que certaines personnes ont du mal à encaisser. « Les journées sont moins longues et on est pressé de rentrer à la maison avant la tombée de la nuit », constate Lamia (30 ans).
Le souvenir des longues soirées d’été, du farniente et des sorties à la plage est encore vivace dans nos mémoires. Personnellement, je me surprends à regretter ces moments d’insouciance. Avec mon mari, nous sommes flexibles sur les heures des repas et du coucher avec les enfants durant les vacances. Le pire avec la rentrée, c’est de réinstaurer les bonnes habitudes dans la cellule familiale.
Mettre les enfants au lit assez tôt s’avère un exercice musclé, du moins au début. Tout est fait au pas de course. Dès le matin, on renoue avec le marathon. Faire les choses vite, afin de ne pas être en retard au travail, affronter les bouchons, revoir les collègues qu’on ne supporte pas, et repartir dans la folie des embouteillages pour rentrer chez soi le soir venu.
Non, la rentrée n’est pas du tout une partie de plaisir ! C’est même une importante source de stress pour toute la famille.
Exos, devoirs et révisions
La rentrée scolaire est fastidieuse aussi bien pour les grands que pour les petits. Samira, collégienne (14 ans), redoute cette période par-dessus tout. « Une semaine avant le jour J, le sommeil commence à me fuir. Je me sens très mal sur le plan psychologique.
Une grande angoisse m’envahit. Je m’interroge sur mes nouveaux camarades de classe et mes nouveaux profs. Vais-je revoir mes anciens amis ? Y aura-t-il de nouvelles têtes ? Mes enseignants seront-ils gentils et compétents ?
Les vacances d’été, période d’insouciance, sont à mettre aux oubliettes. Adieu les sorties, les balades, la piscine, la plage… Il faut renoncer à se coucher tard, à regarder la télévision et reprendre le chemin des devoirs et des révisions. À la rentrée, j’ai toujours d’affreux boutons de fièvre tellement je stresse. Je déteste cette période de l’année. Mais elle revient chaque fois et finit par passer. »
La folie des embouteillages
Les embouteillages. Inextricables, interminables et énervants. Ils donnent du grain à moudre à tous ceux qui se déplacent en voiture pour se rendre sur leur lieu de travail, déposer leurs enfants à l’école et les récupérer le soir.
Zoubir (43 ans) sent le stress le gagner à chaque nouvelle rentrée sociale. « Il y a une agréable période d’accalmie en juillet-août. Les routes sont plus fluides, car les gens sont en vacances. Mais aussitôt que la rentrée pointe le bout du nez, retour aux bouchons avec leur lot d’énervement et de stress. Comme j’endosse le costume de chauffeur pour toute ma famille, c’est moi qui trinque.
Je dépose ma femme au boulot, les enfants à l’école avant de rejoindre mon bureau. Tous les matins, nous sortons aux aurores afin d’éviter d’être pris dans le piège des grands bouchons. Nous n’avons même pas le temps de prendre le petit déjeuner tranquillement à la maison. Les enfants grignotent des biscuits et des viennoiseries dans la voiture. Il me semble que nous sommes toujours en train de courir pour rattraper le temps. À la longue, c’est infernal. »
La rentrée est également synonyme de nouveau départ. Après une période de réadaptation, de nouveaux projets peuvent pointer à l’horizon, rendant la vie plus excitante. À nous de savoir nous organiser afin que la rentrée se passe en douceur et qu’elle soit une fenêtre ouverte sur de nouveaux challenges.
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