Cette année, tous les regards se sont tournés vers l’actrice Hanaa Mansour, venue présenter le film Roquia. Mais ce n’est pas uniquement son jeu d’actrice qui a captivé l’audience : c’est sa tenue, et plus particulièrement son bustier en cardoune, signé par le talentueux styliste Adel Fouzi Chekroune.
Un hommage audacieux au patrimoine algérien
Le cardoune, ce fil traditionnellement utilisé en Algérie, notamment en Kabylie, pour tresser les cheveux, est bien plus qu’un simple accessoire capillaire. Depuis des générations, il accompagne les femmes dans leurs rituels de beauté, protégeant la chevelure et lui donnant un aspect lisse et soyeux.
En transformant cette matière intime et patrimoniale en une pièce de haute couture, Adel Fouzi Chekroune signe un hommage vibrant aux racines algériennes. Le bustier porté par Hanaa Mansour devient alors une fusion entre tradition et modernité, un symbole fort de l’élégance algérienne réinventée.
Un styliste qui allie héritage et modernité
Créateur de la marque Arabia Couture, Adel Fouzi Chekroune s’est imposé comme une référence dans l’univers fashion en Algérie et au-delà. Ses pièces sont reconnues pour leur esthétique colorée, chic et contemporaine, tout en restant profondément attachées aux sources.
Il est déjà connu pour signer les looks les plus marquants de la chanteuse Numidia Lezoul, dont il a récemment assuré la direction artistique. Avec cette nouvelle création, il confirme son talent à transformer des éléments du quotidien et de la culture populaire en icônes de mode universelles.
Une nouvelle icône fashion pour 2025
Le bustier en cardoune n’est pas qu’un simple vêtement : il s’impose comme l’accessoire de mode incontournable de 2025. Une pièce forte, qui raconte une histoire, qui traverse les frontières et qui incarne une fierté culturelle.
En apparaissant sur le tapis rouge de la Mostra de Venise, Hanaa Mansour a non seulement marqué les esprits par son élégance, mais elle a aussi projeté le savoir-faire algérien sur la scène internationale. Une manière de rappeler que la mode n’est jamais qu’un jeu esthétique, mais bien un langage culturel et identitaire.