En ce jour de deuil national, nos pensées vont aux familles qui, dans la douleur, enterrent un père, une mère, un fils, une fille, un proche arraché trop tôt. Que leurs âmes reposent en paix et que leurs familles trouvent force et courage.
Qui est responsable ?
Mais au-delà des larmes, une question essentielle s’impose : qui est responsable ? Est-ce le conducteur, qui aurait effectué un dépassement dangereux à vive allure ? Est-ce l’état défectueux du bus, incapable d’assurer la sécurité de ses passagers ? Est-ce la route, mal entretenue et accidentogène ?
Ou encore la surcharge insoutenable d’un véhicule prévu pour 28 places, mais transportant plus de 44 passagers ?
Ce drame est un électrochoc national. Il ne peut pas être réduit à un simple fait divers tragique. Il doit au contraire ouvrir la voie à une enquête sérieuse, transparente et rapide pour identifier les causes réelles et désigner les responsabilités.
Mettre fin à la négligence
Derrière chaque accident mortel se cache souvent une chaîne de négligences. Et tant que nous n’y faisons pas face, tant que nous ne mettons pas en place un plan clair de prévention et de contrôle, d’autres familles pleureront encore leurs proches.
L’heure n’est pas seulement à la compassion, mais aussi à la réflexion collective et à l’action urgente. Pour que plus jamais un bus ne devienne un cercueil collectif.