L’amitié est censée rimer avec complicité, partage et loyauté. Quand tout va mal, vous vous réfugiez auprès de votre meilleure amie, qui sera forcément là à vous écouter et à vous conseiller de la meilleure façon qui soit afin de surmonter vos difficultés et les obstacles de la vie quotidienne. Toutefois, il arrive que l’amitié se transforme en cauchemar…
Meilleure amie ou meilleure ennemie ?
Si, par malchance, vous avez déjà croisé une « amie » qui ne fait que vous critiquer et qui vous inonde de commentaires et d’observations négatifs, vous comprendrez alors parfaitement le cas de Meriem, 25 ans.
« Cette robe te grossit. Cette couleur ne te va absolument pas. Tu es d’une pâleur aujourd’hui. Tu as pris du poids. Je subissais à longueur de temps ces remarques déplaisantes qui, au départ, me paraissaient justifiées, croyant fermement qu’elle me voulait du bien. Puis à un moment, elle s’est mise à rigoler de moi, se moquant ouvertement de mes tenues devant d’autres personnes. Il m’a fallu du temps pour comprendre l’ampleur de la toxicité de cette « amitié », mais j’ai fini par couper les ponts avec elle définitivement ! ».
Ma pote, la grosse pick me !
Vous avez déjà entendu ce terme quelque part sur les réseaux sociaux ou même dans la vraie vie étant donné la popularité de ce phénomène. Cette appellation est souvent conférée aux personnes à la recherche constante de la validation des autres et qui déploient, pour y parvenir, toutes sortes de moyens embarrassants et humiliants. Leur principale caractéristique ? Rabaisser les autres afin de se mettre en avant et d’attirer l’attention sur eux.
Et des pick me, il y en a à gogo actuellement ! Sarah, 19 ans, nous raconte sa malheureuse expérience.
« Il suffisait qu’une personne du sexe opposée pointe le bout de son nez dans notre groupe d’amies, que cette pseudo pote commence à faire le clown et à essayer d’attirer l’attention vers elle. Elle change drastiquement devant les garçons, prétendant préférer trainer avec eux, car ils étaient moins problématiques que nous ! On a fini par se lasser de ces bêtises et, rejetée par les deux camps, elle s’est retrouvée seule et sans amis et c’est bien fait pour elle ! ».
L’amie « pot de colle »
Cette amie, pas du tout méchante, mais qui en fait un peu trop… Ça vous parle ? Nesrine, 24 ans, en tout en cas sait de quoi il s’agit. « Des dizaines d’appels en à peine 10 minutes, des messages à n’en plus finir sur tous les réseaux, ça va de Messenger à WhatsApp, jusqu’à TikTok, aucune application n’est épargnée ! Étant une personne plutôt introvertie, j’accorde une importance capitale à mon espace privé. Sous mon masque de personne sociable, je suis un loup solitaire.
Malheureusement, cette amie, aussi gentille soit-elle, n’a pas su accepter ce trait de caractère et voulait à tout prix imposer ce rythme de communication. Quand je ne répondais pas, elle venait chez moi à l’improviste, ce qui me déplaisait énormément.
Notre amitié ne pouvait durer. Je ne remplissais clairement pas ses attentes et je ne pouvais pas me plier pour devenir ce qu’elle voulait que je sois. Le contact s’est naturellement coupé et j’ai honte d’avouer que c’est mieux comme ça ! ».
Cette amie dangereuse…
Jusqu’ici, nous avons été confrontés à des « amies » problématiques, certes, mais inoffensives dans l’ensemble. Mais gardez-vous prêt, car nous allons découvrir un autre côté sombre de certaines amitiés.
Fella, 33 ans, raconte : « J’accordais une confiance aveugle à ma meilleure amie, à l’époque, donc cela fait trois ans, je l’accueillais régulièrement chez moi. Elle flânait confortablement chez moi et se servait de mes affaires sans souci. Mariée et insouciante, je ne voyais pas venir le manège. Cette « amie » discutait souvent avec mon mari, en ma présence, et je n’y voyais aucun mal, après tout, c’était comme une sœur, une amitié de 10 ans nous réunissait. Peu à peu, ces petites causeries se sont transformées en moments de rigolade. Cette « amie » est devenue plutôt tactile et n’hésitait pas à l’effleurer, voire à le toucher, par moments. Je n’y voyais encore aucun mal, naïve que j’étais.
« La suite, vous la connaissez sans aucun doute… Cette traitresse a fini par coucher avec mon mari. J’étais dévastée, aucun mot ne pourrait décrire le sentiment et la sensation que j’éprouvais. J’ai vécu une période difficile, j’ai enchaîné les thérapies et à ce jour, je reste une femme brisée ».
Les relations humaines, quelle que soit leur nature, sont d’une complexité sans pareille. Il est alors essentiel de sélectionner avec prudence les personnes qui feront partie de notre cercle social. Une amie, c’est pour la vie, mais à condition qu’elle représente réellement la bonne personne pour nous…
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