Dans cet article, nous mettrons en lumière quatre symptômes clés à ne pas négliger, afin de vous aider à rester vigilant et à consulter un professionnel de santé en temps opportun. Prévenir et détecter tôt peut faire toute la différence dans le parcours de la maladie.
Le cancer de l’ovaire : une maladie insidieuse
En Algérie, chez les femmes, le cancer du sein est en tête de liste suivi par les cancers du côlon- rectum, de la thyroïde, de l’ovaire et du col utérin. Le cancer de l’ovaire se développe souvent de manière insidieuse, avec des symptômes qui se manifestent lentement à mesure que la tumeur progresse.
Cette progression discrète explique pourquoi environ deux tiers des cas ne sont diagnostiqués qu’à un stade avancé. Cependant, certains symptômes atypiques peuvent alerter les femmes et devraient les inciter à consulter rapidement leur médecin. Une détection précoce est essentielle pour une prise en charge efficace, et il est crucial de signaler tout signe inhabituel à un professionnel de santé pour en identifier la cause.
Ces symptômes doivent vous alerter
Certains symptômes peuvent toutefois signaler la présence d’un cancer de l’ovaire. Selon les spécialistes, les troubles digestifs, tels que ballonnements, nausées, modifications du transit, perte d’appétit ou douleurs abdominales, peuvent être des indicateurs importants. Par ailleurs, la croissance de la tumeur peut provoquer des symptômes au niveau pelvien, tels que des douleurs dans le bas-ventre ou les lombaires, une augmentation du volume abdominal, ainsi qu’une sensation de lourdeur ou d’inconfort ». Les signes à surveiller incluent :
- Une gêne persistante dans la région abdominale
- Une expansion notable de l’abdomen
- Des problèmes urinaires
- Des douleurs dans la zone pelvienne ou dorsale.
Quels sont les facteurs de risques du cancer de l’ovaire ?
Les facteurs de risque pour le cancer de l’ovaire varient considérablement, mais certains éléments clés ont été identifiés comme augmentant la probabilité de cette maladie. Parmi eux, les mutations génétiques, telles que celles des gènes BRCA 1 et 2, jouent un rôle majeur, contribuant à une proportion significative des cas, environ 15 à 20% des cancers de l’ovaire de haut grade.
D’autres aspects liés au mode de vie et aux caractéristiques biologiques, tels que le surpoids et l’obésité, les premières règles et la ménopause tardive, ainsi que le fait de ne pas avoir eu d’enfants, sont aussi associés à un risque accru de développer cette maladie. Ces facteurs, combinés à des prédispositions génétiques, peuvent influencer de manière notable le risque global de cancer de l’ovaire.
Ce qu’il faut faire ?
Il est essentiel de maintenir un suivi gynécologique régulier pour repérer rapidement toute anomalie ou manifestation inhabituelle. Parfois, un cancer de l’ovaire peut être découvert à un stade précoce, lorsqu’une masse ovarienne est détectée de manière fortuite lors d’un examen gynécologique ou d’une imagerie.
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