Jalousie, rivalité, chantage, disputes… Les chamailleries entre enfants sont fréquentes dans toutes les familles, notamment pendant les vacances !
C’est tout à fait normal. La compétition fait partie intégrante des relations entre frères et sœurs, mais cela ne doit pas dégénérer. Voici quelques conseils pour calmer le jeu et gérer les disputes.
Comprendre la dynamique des frères et sœurs
Les désaccords entre frères et sœurs sont naturels. Tous les enfants, qu’ils soient garçons ou filles, ont besoin d’amour et d’affection en quantité égale. Personne ne souhaite se sentir moins aimé ou moins privilégié.
Cette lutte pour l’attention est souvent considérée comme normale par les spécialistes, tant qu’elle ne débouche pas sur des conflits graves et qu’elle est entrecoupée de moments de complicité. Les parents peuvent aider en expliquant les différences entre leurs enfants : par exemple, « Ta sœur n’aime pas que l’on fouine dans ses affaires, car elle est organisée, mais elle t’apprécie et partage souvent son goûter avec toi. »
Promouvoir le respect mutuel
Les insultes et les violences ne devraient jamais être tolérées. Les parents doivent instiller des valeurs de respect et de partage entre leurs enfants. Il est normal que les enfants expriment des émotions fortes, mais cela ne justifie en aucun cas la méchanceté. Les parents doivent veiller à instaurer un climat de considération.
Écouter les enfants
Il est essentiel de laisser chaque enfant s’exprimer sur les causes de la dispute, une fois les esprits apaisés, sans prendre parti. Parfois, une confrontation peut être le meilleur remède. La communication ouverte favorise l’apaisement des tensions. Si nécessaire, séparer temporairement les enfants peut également aider.
Prévenir les chamailleries et intervenir
Les enfants sont fréquemment enclins à se disputer lorsqu’ils s’ennuient. Pour éviter cela, il est conseillé de les occuper avec des activités stimulantes. Organiser des jeux ou inviter un ami peut renforcer la complicité entre eux.
Les parents ne doivent pas toujours intervenir à chaque dispute. Les désaccords peuvent permettre aux enfants d’exprimer leurs jalousies et d’apprendre à gérer leurs conflits. Cependant, si une dispute dégénère en violence, il est crucial d’intervenir rapidement.
Si une dispute devient violente, voici une méthode en trois étapes, inspirée par les auteurs Elaine Mazlish et Adele Faber :
- Décrire la situation : « Je vois deux enfants en colère qui s’apprêtent à se mordre ! »
- Fixer des limites : « Il est absolument interdit de frapper ou de se blesser. »
- Séparer les enfants : « Vous devez vous calmer, chacun va dans sa chambre. »
Si vous n’êtes pas sûr qu’il s’agisse d’un jeu ou d’une vraie bagarre, demandez-leur directement. Si l’un des enfants ne souhaite pas jouer, il est important de respecter son choix et d’arrêter le jeu.
Encourager le partage
Pour inciter les enfants à partager, voici cinq astuces recommandées par Faber et Mazlish :
- Rendre les enfants responsables du partage : « Quelle est la meilleure façon de partager le gâteau ? »
- Montrer les avantages du partage : « Si tu partages ton croissant, vous profiterez tous les deux ! »
- Laisser mûrir les choses : « Lou te dira quand elle sera prête à partager. »
- Exprimer notre satisfaction : « Merci pour ce morceau de gâteau, c’était délicieux ! »
- Donner l’exemple.
Les auteurs soulignent l’importance de ne pas intervenir systématiquement. Quand il est nécessaire d’intervenir, faites-le dans l’optique de permettre aux enfants de rétablir rapidement leurs relations. C’est ainsi que vous les préparez pour le reste de leur vie.
Pour conclure, retenez cette citation inspirante : « Plus on insiste pour que les enfants s’aiment, plus ils se détestent. Plus on leur permet de se détester, plus ils s’aiment ! » En adoptant ces stratégies, vous pourrez contribuer à instaurer une atmosphère harmonieuse et bienveillante au sein de votre famille.
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