Une étude menée par des chercheurs de l’université d’Alberta (Canada) vient bousculer bien des idées reçues : les hommes qui participent aux tâches ménagères auraient une vie sexuelle plus épanouie que ceux qui laissent tout le boulot à leur partenaire. Et ce n’est pas une intuition, c’est un constat scientifique.
Une étude sérieuse, des résultats clairs
Pendant cinq ans, 1338 couples ont été suivis de près par des chercheurs. Deux éléments principaux ont été mesurés :
- Le niveau réel de participation des hommes aux tâches ménagères.
- La perception de cette participation par chacun des deux partenaires.
Résultat sans appel : plus l’homme participe de manière équitable, meilleure est la vie sexuelle du couple. Non pas parce que passer l’aspirateur devient un jeu érotique, mais puisque l’équilibre dans la répartition des charges renforce la connexion, réduit les tensions, et crée un environnement propice à l’intimité.
Ce n’est pas “le ménage qui excite”
Comme l’explique le Dr Matt Johnson, à la tête de cette étude, le partage des tâches n’est pas une corvée, c’est un message silencieux de respect et de solidarité. Quand un homme s’implique, il montre qu’il considère sa partenaire comme son égale, et non comme “la femme de service” du foyer.
« Refuser de participer aux tâches domestiques génère des conflits et de l’insatisfaction sexuelle. », expliquent les chercheurs.
L’égalité, un aphrodisiaque puissant
La morale de l’histoire ? Une relation équilibrée se reflète aussi dans la répartition du quotidien. Et ce que certains croyaient anti-sexy devient en réalité un facteur majeur de désir et de complicité.
Conclusion : partager le ménage, ce n’est pas seulement aider. C’est désirer différemment, construire une intimité saine, et faire durer la flamme. Retenez enfin que :
- L’égalité dans le foyer, c’est bon pour le cœur… et pour le lit.
- Le respect et la coopération créent un climat émotionnel favorable à l’intimité.
- Un homme qui fait sa part n’est pas « dominé », il est intelligent, moderne, et sacrément séduisant.