Griselda : le narcotrafic au féminin

Si vous avez aimé la série Narcos dédiée à la vie du célèbre narcotrafiquant Pablo Escobar, vous n’êtes pas prêts pour la nouvelle production Netflix ! Par Reslane Lounici

Une nouvelle mini-série tumultueuse

Dans la nouvelle mini-série de la plateforme de streaming intitulée « Griselda », nous découvrons la vie tumultueuse de Griselda Blanco, la baronne de la drogue à Miami dans les années 1970-1980. La Colombienne avait fui son pays et son ex, narcotrafiquant lui aussi, et a monté ce qui deviendra l’un des cartels les plus rentables de l’histoire. Rien que ça !

Le personnage de Griselda est incarné par une Sofia Vergara (Modern Family) méconnaissable. Et pour cause, pour camper le rôle de la ‘’Marraine’’, l’actrice a eu recours à de nombreuses prothèses et le résultat est bluffant.

Ce qui rend cette série intéressante, c’est qu’elle met en scène une femme qui perce dans un milieu dominé par les hommes. La légende veut que Griselda fut crainte par Pablo Escobar lui-même. D’ailleurs, la série s’ouvre sur cette citation qui lui est attribuée : « Le seul homme dont je n’ai jamais eu peur était une femme nommée Griselda Blanco ».

Une histoire divertissante avec quelques frissons

Tout au long des six épisodes que compte la mini-série, nous suivons les moments clés de l’ascension et de la chute de Blanco à Miami, en passant par les nombreux meurtres auxquels elle est liée et qui lui ont valu le surnom de ‘’Veuve noire’’. Avec une photographie léchée (bien Netflixienne) et un jeu d’acteur époustouflant, cette série vous fera passer un excellent moment de divertissement (avec quelques frissons tout de même).

Quant à la véracité des faits, même si tout est inspiré de la vie de Griselda et du témoignage de son seul fils encore vivant, la production a décidé de modifier certaines choses. Michael Corleone (il porte ce nom en hommage au Parrain) a donné un long entretien à Netflix dans lequel il a partagé beaucoup de détails sur l’histoire de sa mère. Aujourd’hui, il intente un procès à la plateforme, car cette dernière aurait utilisé certains détails sans son accord… À leur place, on se ferait du souci !