Si le phénomène reste largement contenu dans notre pays, les autorités redoublent d’efforts pour prévenir l’exploitation des enfants et garantir leurs droits fondamentaux : éducation, loisirs et sécurité.
Des lois claires, une volonté forte
Bonne nouvelle : selon les données récentes de l’Inspection générale du travail, le travail des enfants de moins de 16 ans est quasiment inexistant en Algérie. Durant les cinq premiers mois de l’année, plus de 49 000 établissements ont été inspectés pour s’assurer du respect de l’âge légal d’embauche. Un signe encourageant de la prise de conscience collective autour de la protection des enfants.

Une protection à plusieurs niveaux
Derrière ces chiffres, un arsenal juridique solide et des efforts de coordination entre les institutions. L’Algérie a signé plusieurs conventions internationales, dont celle sur l’âge minimum d’admission à l’emploi et la Convention des droits de l’enfant. Deux commissions nationales veillent également à l’élaboration et au suivi des actions sur le terrain, en collaboration avec les secteurs concernés et la société civile.
Et demain ?
L’Organe National pour la Protection et la Promotion de l’Enfance (ONPPE) prépare un Plan national 2025-2030 pour aller encore plus loin : nouvelles mesures, actions de prévention, accompagnement social… Tout un programme pour garantir à chaque enfant une enfance digne et protégée.
Même si le travail des enfants ne semble pas être un fléau majeur en Algérie, la vigilance reste de mise. Derrière chaque statistique, il y a une vie, un futur, un rêve d’enfant. En tant que citoyennes, mères, sœurs ou éducatrices, nous avons toutes un rôle à jouer dans la protection des plus jeunes.
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