Elle rompt avec sa tradition romanesque qui explorait jusqu’à présent la mémoire, pour nous offrir un texte d’émancipation qui, étrangement, ressemble beaucoup à notre époque.
Avec un style lyrique complètement assumé, la rédactrice en chef de la revue Livresq imagine l’Algérie en l’an 2062. Une date symbolique pour le pays qui, malgré les avancées technologiques, reste cloîtré dans son isolement, obscurcissant son horizon chaque jour un peu plus.
« La citadelle blanche » en 2062
L’Algérie, appelée ‘’La citadelle blanche’’ dans le roman, est régie par trois Manoirs : le Manoir suprême, le Manoir des femmes et le Manoir de la culture et de la sagesse. L’intrigue commence lorsque Kahena, journaliste à la Citadelle News, rencontre Zohara, la cheffe du Manoir des femmes pour une interview sensationnelle.
Tout semble opposer la cheffe du Harem et la journaliste libérale, mais leurs destins sont malgré tout intimement liés. La semaine qui suivra l’interview sera décisive pour l’avenir de la Citadelle blanche.
Les conflits intérieurs de l’héritière de Kahena la guerrière, la pécheresse-prophétesse, résonnent avec les démons extérieurs, bien réels ceux-là, qui assombrissent le destin de la citadelle de leurs voiles noirs et de leurs idées obscures.
La citadelle pourrait-elle se libérer ? Kahena arriverait-elle à libérer le féminin pluriel si cher à son cœur ? Les réponses sont dans « La symphonie des sept nuits » de Nadia Sebkhi.
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