Son nom est Lamia CH, une jeune femme de 29 ans et maman d’une petite fille. Elle a souhaité partager son histoire pour qu’elle serve de leçon pour les femmes, mais aussi pour les hommes inconscients et égoïstes.
Des débuts à l’eau de rose
Tout a commencé comme un conte de fées avec une belle histoire d’amour et beaucoup de rêves et d’espoir. Ma moitié et moi étions si heureux. Je croyais que tout serait parfait dans notre vie. J’ignorais qu’un jour mon histoire allait virer au drame et que je me réveillerai sur un véritable cauchemar.
Notre bonheur semblait indestructible jusqu’à ce que notre idylle se transforme en un film d’horreur lorsque j’ai découvert à l’issue d’un examen médical que j’avais un cancer du col de l’utérus.
La terrible vérité
Il y a quelques années, j’ai été confrontée à un diagnostic qui a changé le cours de ma vie à tout jamais. Lors d’un frottis de dépistage, ma gynécologue m’a demandé de faire une analyse des prélèvements des lésions suspectes.
J’étais perdue, j’avais très peur et je ne m’attendais pas aux résultats. Il est vrai qu’on ne s’attend jamais au pire. Après avoir récupéré les résultats, mon médecin m’a annoncé que j’étais atteinte d’un cancer du col de l’utérus. Mon médecin traitant m’a demandé si, dans ma famille, il y avait des antécédents afin de confirmer l’origine de la pathologie, ce qui n’était pas le cas.
La pénible vérité
Mon médecin traitant a demandé à s’entretenir avec mon époux, car ce dernier semblait vraiment effondré. Il s’est avéré, par la suite, que mon conjoint entretenait depuis quelques années des rapports sexuels non protégés avec plusieurs partenaires. Bouleversé, il n’avait jamais imaginé que ses erreurs intimes pouvaient avoir des conséquences fâcheuses. Je ne vous cache pas que cette nouvelle m’a complètement anéantie. En plus du parcours du combattant que je devais mener pour vaincre la maladie, je voyais ma vie partir en éclats.
Un long chemin vers la rémission
Après avoir traversé une intervention chirurgicale ainsi que des séances de chimiothérapie et de radiothérapie, j’ai pu me rétablir grâce à la détection précoce de ma maladie. Bien que l’idée de divorcer ait traversé mon esprit, j’ai choisi de ne pas priver ma fille de la présence de son père, et moi-même, je n’étais pas prête à renoncer à notre famille. Mon mari a exprimé ses regrets, m’a soutenue tout au long du traitement et m’a fait la promesse de ne jamais répéter ses erreurs.
La reconstruction de la confiance est indubitablement un défi après une épreuve aussi difficile. Cependant, bien que je ne sois pas prête à pardonner les conséquences de ses actions, je reste résolue à avancer dans ma vie avec force, maturité et discernement. Mon chemin vers la guérison est avant tout une quête personnelle, et je reste concentrée sur ma santé et celle de ma famille.
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