Les séries diffusées sur les chaines de télévision algérienne durant ce mois de ramadan, rivalisent les unes avec les autres tant sur la forme que sur le fond. Certaines reprennent les formats classiques des problèmes sociaux, tandis que d’autres sortent carrément de cette narration pour explorer des univers très peu abordés à la télévision algérienne. C’est le cas de la série de Yahia Mouzahem, El Berrani, diffusée sur Echourouk TV.
L’épopée d’une famille algérienne
Après le succès fulgurant de sa série ‘’El damma’’ diffusée pendant le mois de ramadan 2023, le réalisateur revient avec une nouvelle production qui casse tous les records.
Les événements de la série Al-Barani se concentrent sur l’histoire d’une famille algérienne composée de trois frères : Omar, Murad et Suleiman. Omar (Rachid Assaf) est l’aîné, bienveillant et responsable, cherchant à maintenir l’unité familiale. Mourad (Mohamed Rabie) est le cadet, un homme nerveux et vif, tourmenté par les démons de son passé et ses conflits internes. Suleiman (Amine Bensassi) est le benjamin, un jeune homme ambitieux aspirant à un avenir radieux.
El Berrani : une invitation à plonger au cœur de l’authenticité algérienne
Nous suivons alors ces trois frères, chacun ayant emprunté un chemin de vie différent dans l’espoir de trouver quelque chose de meilleur que leur situation actuelle. Les thèmes abordés par El Berrani incluent :
- le dialogue au sein des familles algériennes ;
- le crime organisé ;
- la corruption ;
- le chômage ;
- la drogue et les relations complexes entre frères.
À noter que les événements de la série sont adaptés de l’histoire « Le Prisonnier » écrite par Muzahim Yahya en 2016, et qu’ils sont inspirés de faits réels.
Diffusée à la fois sur la chaîne Echourouk TV et sa chaîne YouTube, la série cumule déjà des dizaines de millions de vues, s’affirmant comme le programme phare de ce mois de Ramadan. Une surprise pour les fans est l’apparition de la créatrice de contenu humoristique, Yamna, sur l’affiche officielle de la série « El Barrani ». Le casting de cette série, incluant les talentueuses Mina Lechtar, Yasmine Ammari et la célèbre Aida Ababsa, a attiré l’attention dès le premier épisode, totalisant 5,1 millions de vues.
Il est également important de souligner le parcours du réalisateur du feuilleton, Yahia Mouzahem, déjà reconnu comme une figure majeure sur la scène algérienne. Son succès précédent avec « Edamma » a renforcé son statut. Ayant réalisé des œuvres telles que « Timoucha » et « La Main de Meriem », Mouzahem maintient son engagement à produire des œuvres réalistes qui reflètent la vie en Algérie
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