Mais rapidement, il se retrouve dans une situation difficile lorsqu’un Saoudien prétend être son garant et l’emmène dans le désert pour garder des chèvres.
Des années en isolement
Najeeb a passé des années en isolement, emprisonné dans une vie difficile au cœur d’un désert rude et sans issue, où aucun chemin ne mène vers l’évasion et où sa seule chance de survie est de rester sur place.
Najeeb, le véritable protagoniste, décrit son expérience en disant : « J’ai quitté le Kerala en 1991 avec beaucoup de rêves, mais les épreuves que j’ai traversées là-bas, avec le maître impitoyable et la vie parmi les chèvres, m’ont fait perdre le sens de moi-même et j’ai perdu la tête. »
Une perte d’identité inévitable
L’un des aspects marquants de cette histoire est le changement d’identité de Najeeb. Au fil du temps, Najeeb commence à perdre son identité d’être humain, et son existence se confond de plus en plus avec celle des animaux dont il s’occupe. Dans le film, il cesse progressivement de parler sa langue maternelle, le malayalam, et commence à émettre des sons semblables à ceux des animaux qu’il garde, reflétant le profond changement identitaire et les répercussions psychologiques qu’il a subis.
Cette incroyable histoire met en lumière de façon poignante comment le système de parrainage dans les pays du Golfe peut mener à l’exploitation et à des conditions de travail inhumaines pour les travailleurs migrants. Elle souligne également la souffrance de nombreux travailleurs issus de milieux modestes, soumis à ce système, et exposés aux abus et à l’exploitation, les plaçant ainsi dans une situation de grande vulnérabilité.
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