Ce mode de vie sédentaire pourrait faire bien plus de dégâts que vous ne l’imaginez. Selon une récente étude, rester trop longtemps assise augmente les risques de développer la maladie d’Alzheimer.
Un quotidien de plus en plus sédentaire
Que vous travailliez au bureau ou à distance, les habitudes restent les mêmes : des heures passées assise devant un écran, parfois dans plusieurs emplois à la fois pour répondre aux exigences financières ou familiales.

À première vue, cela paraît anodin, voire normal. Mais cette sédentarité extrême commence à inquiéter sérieusement les scientifiques.
Une étude publiée dans la revue scientifique « Alzheimer’s & Dementia » a révélé une donnée préoccupante : passer trop de temps assise pourrait entraîner une réduction du volume cérébral, notamment dans les zones impliquées dans la mémoire et les fonctions cognitives. Ce phénomène de « rétrécissement du cerveau » serait un facteur direct augmentant les risques de développer la maladie d’Alzheimer.
Et ce n’est pas tout : l’étude, menée sur plus de 400 personnes âgées de 50 ans et plus, a montré que même les personnes actives — c’est-à-dire celles qui pratiquent un peu de sport au quotidien — ne sont pas totalement protégées contre les effets négatifs d’une position assise prolongée.
Bouger ne suffit pas toujours
Les chercheurs ont observé les participants pendant sept ans, en les équipant de capteurs pour mesurer leur activité physique. Ils ont également passé des tests cognitifs et des IRM cérébrales. Résultat : ceux qui restaient assis trop longtemps dans la journée présentaient une diminution significative de la matière grise, même s’ils faisaient un peu d’exercice.

En clair : marcher quelques minutes ou faire du vélo d’appartement entre deux réunions ne suffit pas à contrer l’impact négatif d’un mode de vie majoritairement sédentaire.
Alzheimer : une menace silencieuse
Selon les experts du site médical Mayo Clinic, la maladie d’Alzheimer est la forme la plus fréquente de démence. Elle débute généralement par de petits oublis (comme des conversations ou des événements récents), puis évolue vers une perte de mémoire plus grave et des difficultés à accomplir les gestes du quotidien. Elle est causée, entre autres, par l’accumulation de protéines anormales dans le cerveau, menant à la mort des cellules cérébrales.
Que faire pour se protéger ?
Même si la sédentarité fait désormais partie de nos vies modernes, il existe des gestes simples pour limiter les dégâts :
- Se lever toutes les 30 à 60 minutes pour marcher ou s’étirer.
- Aménager un poste de travail debout si possible.
- Bouger plus pendant les pauses : marcher au lieu de scroller.
- Réduire les longues séances de travail sans interruption.
- Intégrer de vraies activités physiques en dehors des heures de travail.
Votre cerveau a besoin de mouvement, autant que votre corps. Travailler derrière un écran ne devrait pas être une condamnation à long terme. En adoptant des réflexes simples, vous pouvez protéger votre mémoire, vos capacités cognitives… et votre futur.
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